15/12/2020

Lettre ouverte à une ancienne présidente

Lettre ouverte à Madame Jacqueline BURET,

Ancienne présidente de l’Association pour la Protection de l’Ile Grande.

Madame,

Vous avez été présidente de l’association jusqu’en 2017 où vous avez décidé, à titre personnel, de démissionner de la présidence : vous avez alors convoqué une réunion surprise de CA et nous avez expliqué que vous démissionniez pour dissoudre l’association au profit d’une association de PLEUMEUR-BODOU dont vous étiez également adhérente et… trésorière !

On peut comprendre que la charge vous était devenue trop pesante, mais démissionner de la présidence d'une association n'a jamais induit la dissolution de celle-ci.

C’est un concept autocratique, "après moi le néant", et une méthode qui ne respecte ni les statuts de l’association ni la moindre déontologie. Face à cela, nous avons décidé, avec une majorité du CA de l’époque, de poursuivre l’action de cette association. Devant votre démission actée, et en tant que vice-président j’ai immédiatement organisé une assemblée générale. Il ne fut plus question d’entériner la disparition de l’APSIG, ne vous en déplut, ne vous en déplaise encore.

Un CA a alors été démocratiquement formé avec des élections publiques.

Ces faits, Madame, sont incontestables et ils ont fait l’objet d’une publication conforme aux statuts ainsi que sur notre site par le biais d’un compte rendu d’assemblée générale. Ils sont toujours en ligne, consultables par les adhérents mais aussi par toute personne étrangère à l'association, ce qui est votre cas depuis 2018.

En 2020, l’APSIG décide à l’unanimité de son CA d’ester en justice par-devant le tribunal administratif de RENNES. Décision mue par ce que nous interprétons comme une entorse à la "loi littoral" dans la bande des cent mètres sur un domaine privé, rien ne m'oblige d'ailleurs à vous le préciser.

Or nous venons de recevoir la réplique formulée par la partie adverse. Dans cette réplique, vous fournissez une attestation pour soutenir le propriétaire, où vous écrivez, après nous avoir qualifiés de voleurs :

« Monsieur LUCE n’a aucun respect pour la loi commune de l’association que j’ai présidée pendant 10 ans. Il sait tout, et il la gère comme s’il s’agissait de son domaine privé. Il refuse tout avis contraire au sien. Il est très regrettable qu’il puisse utiliser l’APSIG comme bouclier et les fonds qui avaient été soigneusement économisés. J’affirme qu’il a dévoyé le but de l’association. »

Madame, au delà du caractère pénalement répréhensible de vos écrits, il est désastreux de mesurer la haine imbécile que vous propagez, au détriment même de l’association à laquelle vous êtes certes étrangère depuis 3 ans mais dont vous fûtes une présidente, éphémère, comme tou(te)s les président(e)s.

Etiez-vous digne de cette fonction ? Cet acte inqualifiable répond à la question.

Madame, pensez-vous réellement que la justice soit dupe à ce point et si peu structurée, pour accorder le moindre crédit à vos élucubrations diffamantes ? Si elle devait les juger, peut-être vous accorderait-elle quelques circonstances atténuantes…

Le droit n’a que faire de vos ressentiments.

François LUCE

Président

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