27/01/2020

Le mot du président,

Vous l'aurez remarqué, les attaques ne manquent pas, qu'elles viennent de l'extérieur ou de l'intérieur ! Je veux rappeler le but de notre association, et rappeler qu'adhérer à l'APSIG, c'est choisir librement de se mobiliser pour des valeurs édictées dans les statuts. Il y a quelques années, notre association ressemblait à une vieille dame fatiguée, plus occupée à faire des réunions peu productives que de faire avancer les questions de fond pour lesquelles nous aurions dû nous mobiliser.
Le recentrage de nos activités sur ce qui fonde l'association nous aura valu de vives réactions, signe évident d'un endormissement passé qui au fond, convenait à tout le monde !
L'APSIG est et restera une association environnementale, elle n'est pas une association de quartier.  Nous continuerons à développer des actions environnementales d'intérêt général, actions s'appuyant si besoin sur la règlementation et la loi. 
Naturellement notre préférence va à la discussion, que ce soit avec les maîtres d'ouvrage privés, ou avec les autorités, en particulier les maires et mairies avoisinantes. Toutefois, il faut bien comprendre que lorsqu'un privé construit sans autorisation et sans dépôt de permis, il n'a réellement que faire de la discussion ! L'APSIG est pourtant susceptible de recevoir toute personne désireuse de construire afin de l'éclairer tant sur les questions relatives au PLU qu'à la loi littoral. 
Nous avons désormais  un peu d'expérience "relationnelle" avec les élus, avec lesquels il faut avancer. Les dernières années ont montré que nous avons servi de "fusible" puis de "défouloir" dès que la situation juridique de la base nautique a commencé à sentir le roussi! L'ambiance est montée d'un cran, car j'ai même été agressé physiquement, étant tenu pour responsable de l'échec du projet de la base nautique. 
Ben voyons !
En tant que président de l'APSIG je n'ai jamais engagé l'association sur cette question. Les faits sont là. Et je n'ai pas à assumer l'histoire "des autres", car je ne suis juge ni au tribunal administratif ni au conseil d'état ! Etant marin, soutien financier de la SNSM, il n'y a pas à douter de l'intérêt que je vois dans la résolution rapide de l'aménagement du local.
Pour conclure, nous allons vers des élections communales, et c'est l'occasion de faire avancer quelques questions en les rendant publiques, et en sollicitant les listes de candidats.
L'APSIG souhaite obtenir des réponses en dix points sur des questions touchant à l'environnement de l'Ile Grande et ses abords.

François LUCE